Salut tous le monde ,à l'occasion du 6 juin 2006 j'ai écrit une petite nouvelle,qu'en pensez vous ,une amie m'a conseillé de la publié vous en dites quoi?
Mesdames, Mademoiselles, Messieurs,
En ce jour du 6 juin 2006, date du 62° anniversaire du Débarquement Allié en Normandie, je tiens à honorer ces hommes courageux qui ont combattus pour une guerre entre deux idéologies :le nazisme et la démocratie.Qu’ils soient Allemands, Français, Américains, Anglais,Italiens, Polonais, Canadiens et j’en passe, tous méritent le respect et la gloire éternel.Souvenez-vous de ce jour où certains prenaient place dans des péniches de débarquement, pour percer le Mur de l’Atlantique, et d’autres les attendaient MG42 contre l’épaule, prêt à défendre leur vie jusqu’au bout.
Tous étaient jeunes et innocents, peut-être auraient ils préférés lancer des balles de base-ball plutôt que des grenades, ils auraient sûrement préférés joués avec leur camarades Allemands plutôt que de tirer sur eux avec un M1.Tous se sont vus arracher une partie de leur vie, ils sont devenus hommes avant d’être adolescent...
…John a 19 ans, l’an dernier il a répondue à l’appel de son pays et il a pris les armes. Transféré dans la 29 DI des Etats-Unis, il rejoint l’Angleterre et se prépare au combat. Six mois ont passés, aujourd’hui c’est le 6 juin 1944, John se trouve dans une barge de débarquement qui se dirige vers la côte. Au loin il peut apercevoir beaucoup de fumée et de poussières ; ce sont les tirs de la marine qui ravagent les défenses Allemandes. John est entouré de ses frères d’armes, tous jeunes ; dans leurs yeux il peut y voir la terreur. Au sol ses pieds trempe dans l’eau de mer mêlée au vomie des hommes, l’odeur est étourdissante. 30 SECONDES, TENEZ-VOUS PRÊT !!!C’est le chef de péniche qui gueule ! Le rythme cardiaque s’accélère, les hommes savent que dans quelques secondes il va falloir faire ses preuves. Le moteur de tait, la barge ralentit...la porte se baisse ; les MG crachent leurs balles de 7.92mm sur les gars des péniches ! Les hommes deviennent des bêtes, tel des animaux ils cherchent un moyen de survivre. Là, un obstacle en fer ! John se glisse derrière, il arrache le sachet plastique entourant son M1, il l’épaule et vide un premier chargeur en direction des Bunker.
Il regarde autour de lui, des dizaines de corps inertes flottes sur l’eau, une petite tâche rougeâtre les entourant.Sur la plage c’est la chao qui règne, des gerbes de sables volent de partout, des hommes crient, pleurs, d’autres ne bougent plus et ne le pourront plus jamais. John se ressaisit, il courre sur environ 3 mètres jusqu’à un autre obstacle, là il enlève son gilet de sauvetage, MERDE, une MG l’a repéré, elle lui tire dessus, les balles claques partout autour de lui, John ne sait plus quoi faire, il hurle, il porte ses mains à son casque, et l’agrippe bien fort. Tel un enfant dans le ventre de sa mère, il se recroqueville et il pleure, pleure...Son corps ne lui répond plus, mais dans un bref instant de réflexion, il épaule son M1 et tire, tire, tire !!!Il vide deux chargeurs, mais tous d’un coup il a mal et est couché sur la sable humide. Il n’entend plus les bruits de détresse autour de lui, il a horriblement mal. Il porte la main au dessous de sa tête, il sent le sang chaud qui lui coule le long du cou, il a mal.
John essaye d’ouvrir la bouche pour appeler un infirmier, aucun son ne sort. Tous doucement il sent qu’il a moins mal, il commence à avoir froid, tous ses muscles se rétractent. Son esprit s’envole, il est chez lui, il revoit ses parents, il repense au jour où avec son père ils avaient moissonnés les champs, c’était juste avant qu’il lui annonce qu’il s’était engagé. Toute sa famille était fière de lui, tous le félicitaient. Félicitations de quoi ! Félicitations d’aller trouer la peau de pauvres jeunes gars comme lui, félicitations de tous détruire au lieu de construire un monde meilleur. Saloperie de guerre ! John s’était engagé pour aider son pays, et surtout pour toucher la solde mensuelle. Au moins là-bas il mangerait tous les jours, car depuis la crise de 29 sa famille était ruinée, ils étaient passés du statut de hauts fonctionnaires à celui de petit fermier. Petit à petit ils parvenaient à sortir de la misère mais pour un ex jeune gars du Bronx, s’était dure.
BAAM !!!Une explosion de mortier fait revenir John à ses esprits. Le jeune homme sourie, il ne souffre plus.Ses yeux se ferment lentement. La vie vient de quitter son corps, John est libéré, pour lui l’enfer est terminé.
A la fin de la journée, Omaha « La sanglante » est capturée, les braves Gi’s ont percés le Mur de l’Atlantique, le III Reich ne sera bientôt plus que l’ombre de lui-même.
Comme des milliers de jeunes Américains, le corps de John repose dans le cimetière de Colleville sur Mer, un petit bout des USA au beau milieu de la Normandie. Beaucoup de personnes parlent de paradis terrestre, selon moi il se trouve là-bas, au milieu de ces alignements de milliers de croix blanches surplombant le rivage Normand. L’endroit y est silencieux, seule les oiseaux chantent.
Dans ce cimetière, les morts ou devais-je dire les héros, ont trouvés le repos et la reconnaissance éternel.
Cette histoire ne contient aucun personnage ayant existé, mais les faits relatés sont susceptibles de s’être déroulé le 6 juin 1944, le jour où le courage des hommes a vaincu leur peur.